Il s'agit de retracer l'évolution du logement social dans
la Drôme et de montrer au travers de documents d'archives, de témoignages divers
des anciens, agents fonctionnaires de notre ministère, architecte, la corrélation
entre politiques du logement et production urbanistique/architecturale générée
par les lois, décrets, circulaires.
Nos services ont joué un grand rôle dans la traduction sur place de ces politiques...
Il s'agit aussi de montrer le rôle de nos services dans la mise en oeuvre sur
le plan local, de ces dernières.
Le présent document tente d'apporter quelques réponses au travers des témoignages
de trois acteurs qui ont bien voulu s'exprimer, sur la croissance urbaine de
Valence, les conditions de vie avant et après guerre, les dommages de
guerre, les premiers logements sociaux de Valence, la naissance de la ZUP ,
la réhabilitation.........le logement social aujourd'hui...
Je remercie tout particulièrement Messieurs André DUPONT
ancien chef de service du Ministère de la reconstruction et actuellement Président
de l'OFFICE DEPARTEMENTAL DE L'HABITAT de la Drôme, BOSCO
ancien Chef de cellule ANAH, BRUNEL Architecte,
pour leurs précieux témoignages...et bien entendu Madame
Pascaline TARDIVON, historienne à la DGUHC Ministère de l'Equipement
qui m'a particulièrement aidé dans ma longue démarche.
En sus de l'exposition traditionnelle sur des panneaux et du petit film que
j'ai réalisé avec le concours de mon collègue AGIER
de la cellule communication de la DDE, j'ai estimé qu'il était opportun de laisser
une trace de cette histoire, en cette fin de siècle marquée par le début
du développement des nouvelles technologies de l'information et de la communication,
à quelque trente jours de l'an 2000, sur une mémoire numérique sous forme
de pages WEB facilement accessibles sur le réseau intranet voire internet.
Recueillir un témoignage pour écrire l'histoire, tel est le thème de la formation
dont nous a fait bénéficier Madame GRANET ABISSET,
Maître de conférences à l'université Grenoble II Pierre Mendes France. Je me
souviendrais toujours de cette phrase qu'elle avait prononcé en guise d'introduction
"On travaille avec le temps, la mort c'est une bibliothèque qui disparaît,
il faut donc la recueillir. Se former à recueillir la mémoire, c'est une manière
de faire, une manière de pratiquer...."
Je vous souhaite bon surf sur ce site local...
Gilles HOARAU
Responsable de l'Observatoire du SHV
DDE de la DROME
le 02/12/1999